Publié le 25/06/2024 à 01h48 • Mis à jour le 25/06/2024 à 09h44
- Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, est libre et vient de quitter le Royaume Uni.
- Il a conclu un accord avec le gouvernement américain pour plaider coupable à une accusation de crime grave liée à la divulgation de documents classifiés, mettant fin à une longue saga internationale judiciaire.
- Il doit comparaître devant un tribunal fédéral des îles Mariannes pour répondre d'un « complot pour obtenir et divulguer des informations relevant de la défense nationale », selon les documents judiciaires récents.
- En échange de ce plaidoyer, Assange évite l'extradition vers les États-Unis et les procureurs ne réclameront qu'une peine de 62 mois, correspondant au temps passé en détention à Belmarsh en Angleterre. Cette résolution met un terme aux procédures judiciaires prolongées autour de son extradition.
Son cas a suscité un vaste soutien de la part de groupes de défense des droits de l'homme et du journalisme, qui redoutent que les accusations d'espionnage portées contre Assange ne compromettent la liberté de la presse. En juin 2022, le gouvernement britannique avait approuvé son extradition vers les États-Unis, mais un appel récent a permis à Assange d'obtenir le droit de contester cette décision devant les tribunaux britanniques.
Depuis son arrestation en avril 2019 après sept années à l'ambassade d'Équateur à Londres, Assange a été au centre d'une bataille juridique complexe impliquant plusieurs pays et suscitant des appels répétés pour que le président américain Joe Biden abandonne les charges contre lui.
Le gouvernement australien a exprimé son soulagement. Mardi, le Premier ministre Anthony Albanese a affirmé que cette affaire, qui a traîné en longueur pendant des années, ne bénéficiait à personne en maintenant Assange en détention. Cette position souligne les efforts de l'Australie pour voir Assange retourner dans son pays natal après une période prolongée de controverses et de batailles juridiques internationales.