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L'article ci dessus du "petit journal" du 26 juin 2015, précise exactement le sens et le fonctionnement de l'agrithéâtre.
L'intention de "Prospective du visible" est de redonner de la vie, du lien, du partage entre les habitants des hameaux, et ce, non par des événements ponctuels comme les festivals, qui négligent en soi, la vie de nos ruralités modernes, mais par des événements réguliers, en saisons dites mortes . Ainsi bientôt l'hiver et l'automne, les habitants des hameaux pourront assister à des projections, des événements scéniques, en dehors de l'orbe du" Grand Cahors", chez eux, en campagne.
Un lien s'établira entre les institutions au fur et à mesure que se construiront les passerelles pédagogiques. Ainsi des projets de stages avec des scolaires et des étudiants Toulousains en étude théâtrales sont en cours d'élaboration, en lien avec des enseignants issus des écoles nationales.
L'Agrithéâtre sera un lieu de partage, pour tous, et aussi à la disposition des propositions culturelles originales des uns et des autres, qui nous permettent de quitter les écrans de nos solitudes. C'est une nouvelle façon d'appréhender nos ruralités et de résister à l'urbanisation galopante et à cette uniformisation anthropomorbide dont le capitalisme couvre nos vie, sorte de linceul tissé non plus de nos rêves, mais d'intérêts de gestion humaines à bas prix.
Il s'agit aujourd'hui de réveiller nos esprits engourdis, et d'être à nouveaux inventifs de nouvelles relations, de nouvelles façons d'échanger, de renouer nos liens perdus, d'en reconstruire .
Réinventons un à-venir intelligent.
Merci à tous à tout ceux qui ont par leurs présences permis la naissance de l'Agrithéâtre.
Merci aux ateliers, qui en sont les pionniers, aux habitants de Mechmont, pour leur formidable présence, aux hameaux de La Borie, de Jaillac, de La Brassalie.
Merci à mes voisins proches, du Mas de jaillac, pour leur aide, leur participation, leur chaleureuse présences.
Merci surtout à mon épouse Marie Yolande Capouix, à la magnifique intendante, costumière, hôtesse, sans qui j'aurai rendu les armes dans un projet qui parfois me dépasse, .
Pardon à ceux que mes paroles impatientes ont pu parfois blesser.
Benjamin S.
Article de la "dépêche du midi du jeudi" du 25 Juin 2015
Avant et après ; la soirée
Quelques photos
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