Un spectacle sur l’Europe, un vrai casse gueule m’a t on prévenu. D’autant qu’il se veut populaire ce spectacle. Alors j’ai osé. Tant qu’à être gouverné par des fous, soyons le. Fou, pas gouverné ! Les Américains parlent de la vieille Europe, comme si elle n’avait jamais eu de jeunesse. Alorsj’ai voulu rendre justice à la jeunesse de l’Europe, interminable enfance, chantier insensé d’un universalisme aveugle et magnifique. Mais à quel prix ! Et j’ai imaginé ce conte, ou ce cauchemard théâtral , ce règlement de compte d’une Europe aujourd’hui à l’agonie, qui a cru en ses utopies jusqu’à réformer ses empires à l’infini de ses erreurs. Analyse politique mais poétique avant tout. Du comique au tragique, de l’oxymore à l’aporie nous assistons au règlement de comptes de la vieille Europe et de la jeune, l’une n’ayant pas prévue l’autre, qui est pourtant la même. Incorrigible prétentieuse.
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