Après l’assemblée générale, des questions se sont posé, à propos du théâtre en général, du théâtre amateur en province plus précisément, peut être aussi de la place politique du théâtre, dans des pratiques de la culture qui ne sont pas habituelles, à propos de fausses politiques de décentralisations issues de la gauche mitterrandienne, et des mode de fonctionnement relayés par les régions, les conseils généraux, et souvent, je le sais, mené par des fonctionnaires qui n’ont pas la réflexion requise pour leur mission. et qui se sont encrouté dans des habitudes.
Lors de notre rencontre une après midi chez José Sobrecase nous avons confronté ensemble nos pratiques de cet art et nous sommes interrogé sur les questions que pose désormais un lieu comme l’Agrithéâtre.
Suite à des échanges avec mon confrère metteur en scène, nous avons eu l’idée et le désir de réunir les « artistes usagers » de l’Agrithéâtre afin de confronter nos souhaits et nos situations dans la pratique de l’art du théâtre, plus généralement du spectacle vivant.
Un mail va être adressé à tous ces « usagers artistes» afin de fixer une date après le 19 juin, disons déjà le samedi 19 ou 26 juin, après s’il le faut. De cette réunion nous souhaitons que sorte un protocole d’usage du lieu, de solidarité et d’échange de pratiques, cela bien sûr dans un cadre amateur sans exclure le professionnel . Le théâtre amateur doit gagner en qualité, par des formations, mais aussi doit préciser sa place dans le paysage culturel.
José Sobrecase souhaite que nous soyons plus visible des institutions, et Benjamin Sisqueille tient à rester hors système puisqu’il en fait une critique politique et culturelle. Sociale donc. Il ne s’agit pas d’un différent bien au contraire, ni d’une lutte de pouvoir, mais plutôt d’une volonté que le lieu Agrithéâtre devienne un outil de création commune et partagé ( ce qu’il est déjà ). Quitte à accepter certaines aides mais dans un projet établit ensemble.
C’est à cette fin, que nous adresserons à tous les intéressés dans les prochain jours des textes qui seront moteur des questions, et un protocole de déroulement de la journée afin que nous ne nous perdions pas dans des utopies aporétiques, et que chacun puisse réfléchir à la chose.