Oui, à prendre les baleines pour des îles, ou des vessies pour des lanternes, on finit par prendre Ulysse pour Simbad.
Histoire d'îles.
On se perd à le nommer le monde, on le blesse d'ainsi le découper. Sans cesse revoir l'histoire et chercher sa route, sur celle tracée par les mythes. Certains spectateurs se perdirent dans la pièce, jusqu'à trouver mon histoire "pas structurée". Elle ne l'est que trop hélas ! Quant à ceux qui ont besoin de se rassurer par un confort douillet, ce que j'ai cherché c'est à briser ces conventions dites "bourgeoises", suivant lesquelles l'existence doit être douce, et sa transmission produit une amnésie totale des réelles conditions de nos causalités sociales précisément.
La meilleure façon de se retrouver c'est de se perdre, de quitter les trottoirs des certitudes, de s'aventurer jusqu'aux confins des logiques, là ou enfin se brise la vérité en mille éclats et s'ouvrent dans leurs reflets des passages inconnus, des perspectives silencieuses.
Merci à tous d'avoir été là, dans la transgression des normes sécuritaires pour retrouver la vie, et le plaisir de se côtoyer joyeusement
Nous avons été 107 à partager ce moments, et merci à ceux qui nous ont aidé, qui ont été présents pour poursuivre la construction de l'Agrithéâtre, de ce lieu qui se construit en commun, enfin...avec ceux qui sont dans le partage.