Un stage un peu trop flash, à mon goût.
Peut être est ce de ma façon de vouloir tout trop tôt. Il m'a fallu trois jours pour rencontrer cette bande de jeunes acteurs magnifiques, et leur départ me laisse un vide énorme, mais aussi le désir de se revoir pour peut être acter enfin ensemble.
Ma tendance terroriste et anti institution m'a amené, suite à ma lecture de Nietzsche que je poursuit depuis plusieurs années maintenant, a explorer, exploser, et déconstruire cette "Naissance de la tragédie" qui finalement nous indique la question de fond du théâtre : et elle est essentiellement l'éternelle question du pouvoir et de la politique. Je ne vais pas m'étendre ici plus longtemps sur la question, j'aurais l'occasion d'y revenir.
Nous nous sommes servis d'un travail marionnettique avec les bâtons, et l'avons détourné, pervertit pour arriver à une forme ludique, simple, qui nous a servit d'assise. Puis quelques personnages archétypiques issus du poème d'Apollinaire sur la mort de Pan, quelques bribes d'impros et le texte de Nietzsche nous ont amené à une petite forme, quelque peu philosophique et dénonciatrice d'un théâtre dit institutionnel, soit dans le goût général d'une esthétique unique.
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La salle était quasiment pleine, quelques chiens du voisinages et retardataires ont animé un spectacle autre et bon enfant, puis les acteurs ont généreusement donné leurs corps et leurs voix à la chose, qui, même si sa complexité la rendait difficile, n'en a pas moins ravit une assistance toujours étonnée du travail brut proposé, et ravie de la convivialité simple du lieu.
Je reviendrai plus amplement sur notre propos durant le stage.
Merci à tous, acteurs, spectateurs, au plaisir de nous retrouver ( certainement le 26 Août pour la deuxième lecture de Dom Quichotte. )
Merci à César, Faustine, Roy, Lisa, Frida, Aurore, Audrey et Noé, leur énergie, leurs présences, leur gentillesse et leur engagement.
Merci aux spectateurs pour leur soutient au lieu.