Impression tenace.

Publié par Agrithéâtre sur 18 Novembre 2024, 19:38pm

Il semble bien que quelque chose se détraque dans le monde, une sorte de conjoncture noire, et il faut bien le dire que la guerre est là dans une folie qu'elle seule sait manifester. Une fois encore cette destruction est à l'oeuvre, avec cette énorme question : n'est ce pas la dernière ?

La dernière destruction bien sur. Un léviathan.

Des enfants brulés au Napalm n'ont pas suffit, et cette guerre dirigée contre une idéologie, par une autre idéologie finit par générer d'autres démences . A croire qu'il faut que la guerre élimine la peur, la peur même du désordre.

Alors que les buts humains semblaient être tournés vers un monde de paix, simplement orienté vers une créativité joyeuse, un peu folle parfois, mais pleine d'espoir, et bien non. Tout ceci n'est qu'apparence, un décors une illusion, il y a cette pulsion de mort qui fait partie d'une autre vie, une vie sans cesse en devenir dans une mort toujours à l'oeuvre. Mais la mort n'est qu'un mot pour désigner un inconnu, une "terra incognita". Comme le rêve n'est qu'une construction de ce que nous nommons inconscient, faute de le traiter en inconnu familier. Un inconnu familier, qui loin d'être un oxymore est semble t il cet impossible possible révé. Notre conscient rève de mort et notre inconscient d'impossibes possibles seraient alors coincés dans un ruban de Moébius, sorte d'éternel retour Nietzschéen.

Une guerre mondiale est en cours, mais c'est le monde lui même qui nous la pose, comme une question insoluble, et nous nous obstinons à faire semblant de croire à une solution impossible, que nous même nommons impossible, faute de décréter une vérité des ruines. Des ruines de nos vérités égrénées comme des fautes. Des erreurs dont la seule est notre manque d'amour.

L'humanité n'est qu'un tas de ruine aux pieds des Anges. Une illusion immense pour un public absent.

Une émission de radio sur ... le théɛtre...

Structures dissipatives

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